Retrouvez ici les questions régulièrement posées par nos clients à propos de nos techniques
- FAQ sur le Compactage par Impacts Rapides (RIC)
- FAQ sur le Jet grouting
- FAQ sur les Colonnes à Module Contrôlé (CMC)
- FAQ sur les Colonnes ballastées
- FAQ sur les Colonnes Bi-Modules
- FAQ sur les Drains verticaux
Le matelas drainant est installé au-dessus des couches de sols compressibles à drainer et sous la future surcharge. Il a pour fonction de capter l’eau remontée par les drains verticaux puis de l’évacuer jusqu’à un exutoire prévu à cet effet. Si les drains verticaux sont ancrés en profondeur dans des sols présentant une bonne perméabilité (par exemple un sable ou une craie fracturée) alors l’eau drainée pourra s’y infiltrer et il n’est dans ce cas pas impératif de prévoir une couche drainante en surface. Néanmoins même dans ce cas, l’installation d’une couche drainante en surface aura pour effet d’accélérer sensiblement la consolidation en permettant à l’eau drainée de s’exfiltrer via deux « faces » drainantes. En outre, il convient dans tous les cas de prévoir une plateforme de travail viable à nos engins : la plateforme peut alors faire double emploi et servir également de matelas drainant.
La première phase de réalisation du jet grouting, le forage, associée à un enregistrement des paramètres de réalisation (pression sur l’outil, vitesse d’avance, couple de rotation) constitue l’opportunité de consolider les données d’investigations préalables au droit de l’ouvrage projeté.
Sous réserve de vérifier les caractéristiques du radier avec le BET de Structure (épaisseur, rigidité, …), il est tout à fait envisageable de supprimer le matelas intercalaire entre la sous-face de radier et les têtes des Colonnes Bi-Modules.
Sous réserve de vérifier les caractéristiques du radier avec le BET de Structure (épaisseur, rigidité, …), il est tout à fait envisageable de supprimer le matelas intercalaire entre la sous-face de radier et les têtes des colonnes ballastées.
En réalisant des colonnes de jet sécantes et jointives, nous pouvons garantir une parfaite étanchéité lors de la réalisation d’ouvrages enterrés par exemple un sous-sol ou encore un ouvrage de génie civil.
Le procédé doit être exclu dans des sols présentant un caractère évolutif (matériaux organiques, tourbes…) dans lesquels l’étreinte latérale autour des colonnes n’est pas garantie à long terme ou si le taux de matières organiques est supérieur à 5 %.
Les CMC peuvent être installées sans difficultés particulières, même en présence d’eau dans le terrain. Le niveau de la nappe est une donnée intégrée dans le dimensionnement du renforcement de sol par inclusions rigides de type CMC.
Le but premier des drains verticaux est de permettre à l’eau interstitielle de s’évacuer rapidement lorsque le sol est soumis à un chargement statique. Les tassements de consolidation se développent au fur et à mesure que l’eau interstitielle est expulsée d’un sol saturé. En conséquence, et de façon mécanique, il n’est pas nécessaire d’installer de drains verticaux s’il n’y a pas d’eau dans un sol, ou même si celui-ci n’est pas entièrement saturé en eau.
Les colonnes ballastées font partie des techniques décrites dans le guide technique AFPS comme solution justifiable sous sollicitations sismiques. Dans la plupart des projets, elles permettent de simplifier, contrairement à une solution de pieux ou de puits, la conception et la vérification du projet sous sollicitations sismiques.
Sous sollicitations sismiques, des dispositions constructives de désolidarisation de la structure avec les inclusions sont usuellement mises en œuvre pour permettre de justifier le renforcement de sol par CMC. Ces dispositions sont décrites et encadrées par le guide technique AFPS.
La technique est bien adaptée pour travailler en espace restreint, comme par exemple à l’intérieur ou à proximité d’entrepôts existants. Dans ce cas, le traitement est systématiquement associé à un suivi méticuleux des vibrations sur les avoisinants.
Les Colonnes ballastées sont principalement mises en œuvre dans des sols de type fins type argile, limons.
Un système de monitoring est généralement mis en place pendant la durée de consolidation de manière à mettre à jour les objectifs à atteindre à la lumière des amplitudes et des vitesses de tassements réellement mesurées (recalibrage par « analyse inverse »).
Le suivi géotechnique permet également de valider les étapes de montées successives des remblais de chargement grâce à la vérification en temps réel de l’évolution des paramètres géotechniques du projet (tassements, pressions interstitielles, déplacements horizontaux…)
Les essais de contrôle en phase chantier, principalement de deux types (essais de chargement et essais de dégarnissage), permettent de s’assurer visuellement, qualitativement et quantitativement de la qualité de l’interface.
Le drainage vertical s’applique aux sols fins cohésifs peu perméables (argiles, limons, matériaux tourbeux…) et saturés en eau.
Le phénomène de consolidation ne commence que lorsqu’une surcharge est installée sur le sol drainé.